Économie bouddhiste. Shinichi Inoue (Bouddhisme)Les principes de l’économie bouddhiste. Chemin émergent capitalisme-socialisme
Exemple : l’économie bouddhiste L’UE « Le Bouddhisme : principes de l’économie bouddhiste » fait partie des programmes FOAD proposés par l’EENI Global Business School : Cours : Bouddhisme, éthique et affaires. Doctorat : éthique mondiale, religions et affaires. Master en affaires internationales, commerce international, religions et affaires.
Langues : Buddhism Economics Economía Budista. Les principes de l’économie bouddhiste se fondent sur la propre vie du Bouddha. Siddhârta (Bouddha) rejeté les conforts matériels de la vie réelle (il a renoncé à son règne), s’est aussi rendu compte de l’inutilité de l’ascétisme après l’avoir éprouvé et de la négation des besoins physiques naturels. Le bouddhisme a réussi à transformer les entreprises et les économies de Chine, de Singapour, de la Corée du Sud, du Viêtnam ou du Japon par l’introduction des concepts éthiques sur la recherche des bénéfices. Le Japonais Shinichi Inoue a publié en 1997 le livre « en se mettant à travailler le bouddhisme : une nouvelle approche à la gestion et les affaires » sous-titré : « L’économie bouddhiste : le chemin émergent entre le capitalisme et le socialisme ». « Bouddha a tracé une ligne très fine entre le matérialisme et la négation du monde et ce chemin intermédiaire ou point de vue modéré est fondamental pour la compréhension de l’économie bouddhiste ». Fondé sur l’idée du Bouddha que la libération spirituelle se gagne en évitant les extrêmes, soit par l’indulgence dans les plaisirs mondains ou par un sévère ascétisme et en parcourant « le chemin moyen », Inoue recommande « l’économie bouddhiste » comme le chemin idéal entre les modèles de rivalité entre le capitalisme et le socialisme. Pour l’auteur, aucun de ces systèmes n’a réussi à contenir l’implacable destruction de l’environnement et de la communauté humaine. Son modèle de l’économie bouddhiste se fonde sur le fait de prendre les meilleurs aspects des deux systèmes économiques. Il cherche à rendre compatibles le libre marché et la concurrence mais en respectant l’environnement et l’humanité, pour obtenir un monde un plus juste. Inoue identifie trois principes clefs dans son modèle de l’économie bouddhiste : une économie...
L’économiste allemand E.F. Shumacher (1911-1977) a écrit un livre important « Ce qui est petit est beau » où il a développé le concept de l’« économie bouddhiste ». L’essai montre comme les personnes doivent chercher le bien non seulement pour leur développement personnel mais aussi pour ceux de la communauté. Le Roi du Bhoutan en 1972, Jigme Singye Wangchuk, a créé l’Indice de félicité interne brute pour mesurer l’économie du Bhoutan fondée sur les principes bouddhistes. C’est une alternative au produit interne brut. « Le véritable développement de l’humanité se trouve dans la complémentarité et dans le renforcement mutuel du développement matériel et spirituel » Jigme Singye Wangchuk (c) EENI Global Business School 1995-2024
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