Afrique en l’histoire de l’humanitéProtagonisme de l’Afrique en l’histoire : le berceau et l’avenir de l’humanité
L’Afrique : le berceau... et l’avenir de l’humanité. Remarque : Cette unité est fondée sur l’article « Le protagonisme de l’Afrique en l’histoire de l’humanité » par Pedro Nonell. On peut télécharger l’article « L’Afrique : le berceau de l’humanité » (PDF). L’Afrique en l’histoire de l’humanité. Introduction. L’Afrique : le berceau de l’humanité. Depuis 6 millions d’années, en Afrique on a beaucoup progressé trois authentiques révolutions de l’humanité, jusqu’à arriver à ce que nous sommes, l’homo sapiens. Seulement pour cela, l’Afrique devrait être le protagoniste de l’histoire du genre humain. La variation climatique a été un facteur clé. Dans cet article on synthétise la longue histoire de nos origines et leur relation avec l’Afrique. Observation importante. L’information présentée dans cet article, peut ne pas être acceptée ou générer un gêne chez certains lecteurs, aussi chez certains chrétiens ou musulmans, pensant que ce n’est pas compatible avec la Bible ou avec Le Coran. En aucun cas, on ne prétend aller à l’encontre des principes de ces religions ni des autres religions supérieures, sinon montrer une information scientifique qui nous permette de mieux comprendre le rôle fondamental de l’Afrique dans l’histoire de l’humanité. Si un lecteur, considère que cela va à l’encontre de ses principes religieux, nous nous en excusons et lui conseillons de garder ses croyances religieuses et qu’il lise cette information à titre informatif et d’un point de vue scientifique. Une très brève histoire de l’évolution. L’Homo sapiens, nous, l’humanité, nous appartenons au groupe des primates, avec 180 autres espèces. Ce qui ne signifie pas que nous descendions d’une espèce actuelle du singe, mais d’autres espèces disparues. On estime que la séparation de la ligne évolutive des Chimpanzés eut lieu entre 4,5 et 7 m.a. (millions d’années). Les êtres humains, avec les orangs-outans, les gorilles et les chimpanzés, nous appartenons aux « Hominidés (Hominidae) ». Dans cette famille de primates on inclut quatre genres et sept espèces vivantes. Les humains avec les anthropomorphes nous appartenons au groupe des hominidés. Tous les humains, les homos sapiens actuels, ont une origine africaine, comme les chimpanzés et les gorilles. La première révolution africaine : le premier hominoïde (Proconsul).
Selon les informations disponibles maintenant, le premier hominoïde apparut dans la partie orientale de l’Afrique, dans la région des grands Lacs, au Miocène (entre 24 et 5 m.a.), celui qu’on appela le Proconsul. On a trouvé aussi des fossiles dans cette région de Morotopithecus, Afropithecus et Kenyaphitecus (il y a 23 et 14 m.a.). Si on accepte que la terre ait 4.540 millions d’années, la période depuis l’apparition du Proconsul (24 millions d’années) jusqu’à présent est infime. Cette période est pratiquement inconcevable pour des humains. On estime qu’il y a 17 m.a. quand la Péninsule arabique et l’Afrique étaient unies, ces hominoïdes commencèrent la première colonisation du monde, allant vers l’Eurasie, créant de nouvelles espèces. Presque tous disparurent il y a 8 m.a. principalement pour des raisons géoclimatiques, donnant de nouvelles espèces. On a trouvé des fossiles de l’Ardiphitecus ramidus vieux de 4,4 m.a. Il marchait certainement debout, il était bipède. De cette époque aussi sont l’Australopithèque anamnésies (la traduction d’Australopithèques est « le singe du sud ») et nous avons la certitude qu’il était bipède. Approximativement 1 m.a. Après apparut l’Australopithèque Afarensis, l’anthropologue Donald Johansson le découvrit en 1974 en Éthiopie. Le plus fameux fossile est celui d’une femelle d’à peine un mètre de hauteur et de 30 Kg, qu’il appela Lucy (3,2 m.a.), les fossiles trouvés permettent de penser à une « première famille ». Simulation corporelle avec le squelette de Lucy. Source : Musée National des Sciences de Tokyo (Japon).
À droite, Donald Johansson : On a trouvé aussi des « Traces de Laetoli », ce qui nous indique qu’ils se déplaçaient d’une manière similaire à la nôtre. On estime que son intelligence serait équivalente à celle d’un chimpanzé actuel. Afarensis se déplaça vers l’Ouest de l’Afrique. En 1995, on trouva dans le Tchad des fossiles d’une nouvelle espèce : l’Australopithèque Bahrelghazali (3 m.a.). En 1924 en Afrique du Sud, on découvrit les restes d’une nouvelle espèce : l’Australopithèque Africanus (3 et 2 m.a.). Comme nous l’avons vu, l’Afrique, concrètement la partie Oriental (Éthiopie, Kenya, Tanzanie) fut le centre de cette évolution. Cette origine est-africaine, appelée l’« East Side Story » par Ives Coppens. Cet important passage au bipédisme, apportera des avantages aux australopithèques : libération des mains, accès à de nouvelles niches écologiques, stabilité, modification du centre de gravité (économie énergétique dans les déplacements), plus grande résistance, meilleure régulation de la température corporelle (moins de radiation solaire)... Il y a 2,5 m.a. ces hominidés se diversifièrent en deux lignes évolutives : les paranthropes (caractérisés par une forte mâchoire, ils disparurent il y a environ 1.m.a.) et les premiers Homos. Tableau résumé de l’évolution de l’humanité en Afrique (Source : Juan Carlos Sastre) : La seconde révolution africaine : le genre Homo.
En 1758, Charles Linneo appela le genre humain, Homo. Aujourd’hui on accepte que les restes les plus anciens de ce genre soient ceux trouvés par Donald Johansson en 1994 dans l’Hadar (Éthiopie), vieux de 2,3 m.a. en plus des fossiles, on trouva divers ustensiles en pierre (nommés Oldowayen), une condition indispensable de cette seconde révolution. Charles Linneo. Ustensile de pierre (Oldowayen) Tailler une pierre pour un usage précis, implique une planification. Implique aussi de disposer d’autres ustensiles pour aider à la fabrication. Ainsi, ils purent commencer à couper et l’accès à la viande devint plus facile, cette augmentation de la consommation de protéines, cela favorisa la croissance du cerveau (il consomme 20 % de l’énergie du corps). Nous savons que leur structure cérébrale était similaire à la nôtre. L’augmentation du cerveau (le double) engendra des difficultés pour la naissance des bébés. Les femmes devaient être aidées. Le nouveau-né était beaucoup moins protégé, il dépendait beaucoup plus de sa mère et du groupe pour sa survie. Cette augmentation cérébrale, en particulier du cortex, permit de mieux d développer les relations sociales dans les groupes, naissait ainsi l’« intelligence sociale » (Dumbar et Aiello). Certainement, bien que tous les experts ne partagent pas cette opinion, ce fut le début du langage. Le dimorphisme sexuel (différence entre la taille de l’homme et de la femme) se réduisit. Sa taille devait être similaire à la nôtre. Ensuite, ces premiers homos colonisèrent l’Eurasie. Maintenant, on accepte les trois espèces d’Homo proposées par Bernard Wood :
Tableau récapitulatif de l’évolution de l’humanité en Afrique -2e partie- (Source : Juan Carlos Sastre). Il faut signaler que d’autres experts ne distinguent pas entre Habilis et Rudolfensis. Comme nous l’observons ces trois espèces d’Homo, coexistèrent dans le temps et dans l’espace. Homo Ergaster, a le cerveau plus grand que Rudolfensis et Habilis, les molaires ont diminué, le nez est plus proéminent. Le fossile le plus important fut découvert par Richard Leakey en 1984, près du lac Turkana (Kenya), pour cela on l’appelle l’Enfant de Turkana, on estime qu’il a 1,5 m.a. C’est le squelette d’un hominide bien conservé, on a calculé qu’il devait mesurer 1,60 mètre, ce qui porte à croire qu’il mesurerait 1,80 à l’âge adulte. On a aussi trouvé des restes d’Homo Ergaster en Afrique australe. Homo Ergaster inventa une nouvelle forme à tailler les pierres ; appelées Acheuléen ou Mode 2, une industrie bien plus évoluée. Ergaster inventa les premiers ustensiles bicéphales (deux faces) : haches, piques... Avec eux, il peut réaliser plusieurs choses nouvelles, même tanner des peaux. Homo ergaster (Source : arqueoeducablog) et le Modo acheuléen De même que dans le passé, les trois espèces disparurent. Comme nous l’avons vérifié ces deux premières révolutions, depuis le Proconsul jusqu’à l’Homo Ergaster, se sont déroulées intégralement en Afrique. Homo erectus - La colonisation de l’Asie. En 1891, le médecin néerlandais Eugène Dubois découvrit dans l’Ile de Java (Indonésie) des fossiles estimés entre 1,8 et 1,6 m.a. D’une époque similaire a celle d’Homo Ergaster. Les experts ont déduit, que les deux espèces ont des traits communs, mais ont aussi des différences et pour cela se créa une nouvelle espèce : l’Homo Erectus, dérivé de l’Homo Ergaster. En Chine, dans la grotte de Zhoukoudian près de Beijing, on a aussi trouvé des restes attribués à l’Homo Erectus. L’Homo Erectus avait une capacité crânienne entre 915 ccs et 1225 ccs, plus que l’Homo Ergaster. Homo erectus vécu en Asie, jusqu’à l’époque de l’Homo sapiens et il disparut. Homo Antecessor - La Grand Dolina (Atapuerca). Les découvertes de Juan Luis Arsuaga, Eudald Carbonell, Ignacio Martínez o José Mª Bermúdez de castro dans la Grand Dolina (Espagne) réalisées en 1997, permirent de parler d’une nouvelle espèce : l’homo antécesseur, celui qui « précède les autres », qui vécut en Europe il y a 900 000 ou 800 000 ans. Cette espèce n’est pas l’Homo Erectus et se rapproche de l’Homo Ergaster, sans l’être véritablement. L’Homo Antécesseur serait « une position intermédiaire évolutive entre l’Homo Ergaster et l’Homo sapiens ». Mais on a aussi découvert, qu’il y avait un lien avec les Néanderthaliens. Leur origine doit être asiatique. Homo Heidelbergensis. Il y a 400 000 ans un groupe d’Homo heidelbergensis partit de l’Afrique et arriva jusqu’en Asie et en Europe dans où il évoluera vers Neandertal. C’est l’espèce qui se situe entre l’Homo Antécesseur et les néandertaliens. Le reste des heidelbergensis qui restèrent en Afrique, évoluera vers l’Homo sapiens. Néandertaliens (Homo Neanderthalensis). On sait que les néandertaliens existèrent en Europe depuis 230 000 ans. Ce fut une espèce très adaptée au froid qui régnait alors en Europe. Les néandertaliens disparurent il y a 30 000 ans à l’arrivée de l’Homo sapiens, ils coexistèrent quelque temps. Résumé évolution de l’humanité (Source : Stringer, 2003) Dans la figure nous pouvons observer la distribution temporelle et géographique des populations hominides, c’est un arbre généalogique possible du genre Homo. D’Homo Ergaster en Afrique, partent deux branches : l’asiatique avec l’Homo Erectus et l’africaine (et aussi l’européenne) avec l’Homo Antécesseur et Heidelbergensis, de celle-ci dérivera le Néandertal. D’Heidelbergensis surgira finalement l’Homo sapiens en Afrique colonisant le reste du monde. Toutes les espèces disparurent excepté le Sapiens. ... (deuxième partie : troisième révolution africaine (la fondamentale) : l’Homo sapiens. La civilisation africaine. L’UE « Le protagonisme de l’Afrique en l’histoire » fait partie des programmes FOAD proposés par l’EENI Global Business School : Master en affaires en Afrique subsaharienne. Doctorat en affaires africains, commerce mondial. Langues : ou Africa Cuna Humanidad Africa Cradle Mankind Africa Berco Humanidade. Adaptation des masters pour les étudiants francophones de : L’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. (c) EENI Global Business School 1995-2024
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